Comme vous le savez sûrement, la loi Egalim est entrée en vigueur dans la restauration collective ce 1er Janvier 2022. Évidemment, ce grand changement a donné lieu à de nombreuses études d’opinion. Celles-ci ont d’ores et déjà révélé que le texte de loi Egalim répondait à une forte demande des consommateurs.
Des enjeux environnementaux et sociaux
D’après l’étude sur Les Français et la Consommation Responsable réalisée par OpinionWay en février 2021, la consommation actuelle représente un problème environnemental pour 63% des consommateurs. C’est l’épuisement des ressources naturelles et la pollution qu’elle engendre qui sont particulièrement dénoncés par les sondés.
De plus, 62% des consommateurs français estiment que la consommation actuelle pose un problème social. En effet, plus d’un tiers des sondés déplore qu’elle ne bénéficie pas à l’économie locale et aux petits commerces. Ils se plaignent aussi qu’elle ne garantit pas de bonnes conditions de travail pour les producteurs.
Finalement, une majorité de français déclare privilégier l’achat de produits alimentaires locaux (54%) et respectueux de la santé (53%). L’aspect environnemental arrive en 3ème position. De fait, cela fait partie des critères de sélection principaux pour 49% des consommateurs français.
Des labels pour compenser un manque d’informations
Toujours selon cette étude, les consommateurs déplorent un fort manque d’information. C’est spécifiquement concernant les conditions de travail des producteurs et l’impact environnemental des produits qui leur sont proposés que leurs griefs s’expriment.
Voyez par vous-même :
Les labels permettent de pallier à ce manque d’informations. En effet, un label est par essence difficile à obtenir. Il permet une traçabilité et un contrôle accru, ce qui rassure le consommateur. Il n’est plus seul lors de la décision d’achat et peut se reposer sur la capacité de jugement et l’éthique des organismes de contrôles.
Une réponse législative qui rassure et encourage les bonnes pratiques
Dans la restauration collective, la loi Egalim a pour but d’encourager les bonnes pratiques. Les subventions accordées aux établissements pour l’achat de produits correspondant à celle-ci vont en ce sens, assurant le respect de celle-ci.
Ainsi, les seuils fixés par la loi sont un premier pas vers la généralisation du BIO dans les cantines et restaurants d’entreprise. Cette expansion de la consommation responsable est en effet souhaitée par une majorité des convives. Car d’après une étude IFOP réalisée pour Agir Pour l’Environnement, en 2017, 86% des parents réclament au moins 20% de BIO dans les cantines scolaires.
En réponse, la loi Egalim impose 20% de produits BIO en restauration collective, mais aussi 50% de produits labellisés.
Cap donc sur une année 2022 plus respectueuse de notre santé, de notre société et de l’environnement !